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Compagnie : Compagnie des Théâtres du Shaman

Langue : Français

Du 14 mars au 1er avril 2006
Genre : Théâtre
Salle : Célestine
Création / Accueil : Coproduction 2006

Distribution

Assistant(s) à la mise en scène : Marion Michel, Davis Moccelin, Ismène Leueunberger-Daval
Conception : Bruno Meyssat

Comédien(s) : Philippe Cousin, Elisabeth Doll, Jean-Christophe Vermot-Gauchy

Musique : Patrick Portella, David Moccelin
Direction musicale : Patrick Portella

Scénographe(s) : Claude Husson, Pierre-Yves Boutrand, Bruno Meyssat

Costumes : Robin Chemin

Créateur(s) lumière : Claude Husson, Pierre-Yves Boutrand, Bruno Meyssat

Créateur(s) son : David Moccelin

Régie : Pierre-Yves Boutrand
Régie son : David Moccelin

Résumé

De la Part du Ciel est depuis son origine un projet “en expansion”. Pour ces représentations aux Célestins il comporte des séquences supplémentaires, réponses scéniques nouvelles aux mondes multiformes du prolifique Flammarion. Qui connaissait encore Camille Flammarion avant que Bruno Meyssat n’imagine cette investigation théâtrale inattendue ? Astronome du début du 20e siècle, il lie avec une évidence désarmante l’observation scientifique de la nature et l’acceptation d’une explication surnaturelle de tout ce qui échappe à la raison. Au-delà même de l’hypothèse, Flammarion va jusqu’à l’édification poétique d’un monde enchanté, se penchant non seulement sur le ciel et les éléments, mais aussi sur l’étrange et l’inconnu du quotidien. Les Caprices de la foudre, La mort et son Mystère et Les Maisons hantées de Camille Flammarion restituent le paysage hanté d’une France encore agricole, mais aussi bourgeoise et universitaire, à la veille de la première guerre mondiale. Bruno Meyssat aime se laisser entraîner par ce scientifique que rien n’étonne et qui accepte de croire aux choses avant de les expliquer. Les thèmes et fantasmagories qu’il évoque sont des scénarios naturels pour le théâtre de Bruno Meyssat, théâtre de rêve silencieux. Il ne s’agit pas de mettre en scène les écrits de Flammarion mais de restituer cet univers dans toutes ses dimensions : secrètes, ésotériques, drôles. C’est un peu comme si l’on s’endormait après avoir lu quelques pages de Flammarion et que son monde envahissait en désordre nos rêves. Comme des êtres oniriques, les acteurs sont privés de contours psychologiques, parlent peu. Ils sont en revanche capables d’étrangetés, de brutalités, de drôleries insensées. Comme les êtres, les objets sont habités, foudroyés, possédés, hantés… Mais ils participent à ce monde traversé de forces ambivalentes et à ce théâtre que Bruno Meyssat voit avant tout comme “un monde d’apparitions”. La présence des comédiens magnifiquement dirigés ajoute à la gravité et à la prégnance de cette veille imaginaire qu’est le théâtre de Bruno Meyssat.

Directeur de théâtre

Claudia Stavisky

Patrick Penot


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