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Langue : Français
Du 31 mars au 9 avril
2006
Genre : Théâtre
Salle : Grande Salle
Lieux de représentation : Les Célestins, Théâtre de Lyon
Assistant(s) à la mise en scène :
Jean Turpin
Comédien(s) :
Michel Bouquet, Juliette Carré, Jacques Echantillon, Nathalie Niel, Lara Suyeux, Jacques Zabor
Décor :
Pace
Costumes :
Pascale Bordet
Créateur(s) lumière :
Jacques Puisais
Dans un pays imaginaire, un vieux roi solitaire se croyait immortel. Il touche pourtant soudain à la fin de son éternité dans un monde qui bascule et se réduit de toutes parts. Dans une grandiose agonie, à l’image du monde qui l’entoure, le roi se désagrège. Face à lui, des figures contraires ou doubles le conduisent à une ultime quête de sens et à l’acceptation de la mort. Avec Le Roi se meurt, Ionesco délaisse le théâtre de l’absurde dans lequel il se jouait des mots et du langage. Il produit ici un théâtre de la mise à nu qui joue d’ombre et de lumière sur les âmes. Dans cette forme d’épure, il offre au théâtre du 20e siècle l’un de ses plus beaux textes. Au-delà d’une pièce fascinante, Le Roi se meurt est un vertigineux numéro d’acteur. C’est une plongée sans concession dans l’ultime et le crucial, depuis la grandeur despotique, le second degré d’une farce métaphysique, jusqu’à la fragilité suspendue d’un être face à la mort. C’est l’occasion rêvée de retrouver Michel Bouquet dans un texte à sa mesure. Au sommet de son art, le comédien explore de proche en proche le mystère et la grandeur des derniers moments, au cinéma avec Le Promeneur du Champ de Mars, comme au théâtre avec Minetti de Thomas Bernhard que Claudia Stavisky a mis en scène en 2002. En orfèvre des sentiments obscurs et profonds, Michel Bouquet revient aux Célestins prendre part à cette saison de fête et de retrouvailles. Comme un repère. Comme un modèle d’exigence et de fidélité.