Grâce aux différents modes de recherches proposés, découvrez les œuvres jouées au fil des saisons, les auteurs, metteurs en scène, comédiens et autres hommes qui ont marqué l'Histoire des Célestins. Chaque recherche permet d’accéder aux fiches spectacles comprenant des éléments numérisés. Utiliser les guillemets pour renseigner les titres composés ou le nom et le prénom d'une personne, sinon le résultat de la recherche tient compte séparément de tous les mots saisis.
Ce formulaire vous permet d'effectuer une recherche multicritères et d'obtenir une liste de spectacles et leurs ressources associées.
La médiathèque vous permet de rechercher par typologie de ressources, le fond numérisé sur une période donnée.
recherche avancée Médiathèque
Du 12 au 31 décembre
2007
Genre : Théâtre
Salle : Grande Salle
Lieux de représentation : Les Célestins, Théâtre de Lyon
Assistant(s) à la mise en scène :
Anne Rotenberg
Comédien(s) :
Robert Hirsch, Samuel Labarthe, Axel Kiener
Décor :
Jean-Michel Adam
Costumes :
Jean-Michel Adam
Assistant de création des costumes :
Martine Henry
Créateur(s) lumière :
Gaëlle de Malglaive
Créateur(s) son :
François Peyrony
La rencontre entre le théâtre de Pinter, le personnage de Davies et Robert Hirsch, l’un de nos plus grands acteurs, est un des événements majeurs de cette saison. Adapté par Philippe Djian, le texte de Pinter garde toute sa puissance mystérieuse.
Si Robert Hirsch impose sa stature, ce n’est jamais aux dépens du texte ou de ses partenaires. Il campe, au contraire, avec un naturel désarmant le vieux clochard Davies à qui Aston offre l’hospitalité pour la nuit après l’avoir tiré d’un mauvais pas. Entre Aston et son jeune frère, Davies devient l’indispensable gardien que chacun engage pour une raison obscure. Entre ces deux frères inséparables, mais qui ne s’adressent pas la parole, Davies glisse sa légèreté d’ancien danseur dans un corps usé. Tour à tour pathétique, hâbleur, grognon, digne, roublard, minable, il tente d’attirer la grâce de chaque frère au risque de le monter contre l’autre.
C’est la force littéraire de Pinter (Prix Nobel en 2005) de maintenir un trouble tout en nous attirant à l’essentiel. À travers ses personnages, il dissèque des mécanismes sociaux sans merci.
L’énigme de chaque personnage est portée avec force jusqu’au bout, autour de la prestation solaire, baroque et instinctive de Robert Hirsch.