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Du 24 avril au 5 mai
2012
Durée : 1h30
Horaires : 20h - dim à 16h
Salle : Grande Salle
Comédien(s) :
Thomas Blanchard, Ninon Brétécher, Valérie Kéruzoré, Sébastien Thiéry
Décor :
Laurent Peduzzi
Costumes :
Marie Sartoux
Créateur(s) maquillage :
Cécile Kretschmar
Créateur(s) coiffures :
Cécile Kretschmar
Créateur(s) lumière :
Olivier Tisseyre
Jean-Louis Benoit nous fait redécouvrir Courteline à travers trois pièces courtes. « Un acte, un seul acte, voilà ma mesure au théâtre. Que voulez-vous, je n’ai pas d’imagination », avouait malicieusement Courteline. Pourtant son imagination est ailleurs. Son théâtre sera en son temps une avant-garde, proposant des tranches de vies naturalistes, presque documentaires, noires et pourtant férocement drôles. Courteline, Amour noir rassemble trois épisodes relatifs à la vie de couple. La Peur des coups, La Paix chez soi, Les Boulingrin mettent en scène un lâche et une épouse trop belle, un littérateur minable et une petite femme rouée, un couple haineux qui se déchire et déchire son invité jusqu’à la terrible explosion finale. Le talent de Courteline va à l’essentiel. Sans chercher le quiproquo ou compliquer l’intrigue, il frappe vite et fort. Toujours proches de la vie ordinaire, ses personnages teigneux et sombres sont terriblement humains. C’est bien ce qui les rend si horriblement intéressants. Pourquoi est-ce alors si drôle ? Parce que Courteline a le sens de la farce « putching-ball », le cynisme prolifique et l’art du dialogue. En mettant un peu de couleur dans l’humour noir surréaliste de Courteline, Jean-Louis Benoit use de tout son art et trouve la distance avec ce triste comique de génie dont un journaliste de l’époque écrivait : « Il n’a pas l’air gai, monsieur Courteline, mais, avec son air de pompes funèbres, il a mis la salle en joie… »
Production :
La compagnie de Jean-Louis Benoit
Tournée organisée par La Gestion des spectacles