Auteur(s) :
Marcelo Bertuccio
Metteur(s) en scène :
Michel Didym
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Compagnie : Compagnie Boomerang
Traduction :
Armando Llamas
Langue : Français
Du 29 janvier au 2 février
2008
Genre : Théâtre
Salle : Célestine
Lieux de représentation : Les Célestins, Théâtre de Lyon
Assistant(s) à la mise en scène :
Claire Ruppli
Comédien(s) :
Catherine Matisse
Scénographe(s) :
Laurent Peduzzi
Costumes :
Cidalia da Costa
Créateur(s) lumière :
Paul Beaureilles
Créateur(s) son :
Benoît Faivre
Il y a dans le théâtre argentin une tradition de folie ordinaire, rutilante et baroque avec laquelle l’univers de Michel Didym est intrinsèquement familier.
Tout ce qu’on peut dire de cette comédie étrange et subtile, c’est qu’il s’agit d’une femme seule dans un lieu isolé et de cochons, morts ou vivants.
La femme est dans un état fort avancé d’agitation mentale.
Qu’y a-t-il de réel ou d’imaginaire dans ce qui est évoqué ? Pourtant le texte n’est ni abstrait ni abscons. La parole tisse un réseau incantatoire proche d’une musique verbale au rythme d’aujourd’hui, convoque une foule de situations dramatiques, un système élaboré d’objets et d’images. Télévision, recettes de cuisine, rôdeurs nocturnes, un fusil qui glisse des mains, des cochons surgelés, des sonneries intempestives, un mixer, une mère morte composent pêle-mêle une sorte d’enfer quotidien cloîtré dans sa peur de l’inconnu. Une vision qui serait terrible si elle n’était sauvée par l’imaginaire et l’humour.
Et dès que l’on croit saisir le début d’un fil d’Ariane qui va rendre explicites les enjeux dramatiques, on s’aperçoit très vite que l’on suit une fausse piste.
Production :
Compagnie Boomerang
Avec le soutien de :
Conseil régional de Lorraine, DRAC Lorraine, Conseil général de Moselle