Auteur(s) : Bertolt Brecht
Metteur(s) en scène : Johanny Bert


Dramaturge(s) : Catherine Ailloud-Nicolas

Traduction : Jean-Claude Hémery
Langue : Français

Du 25 février au 7 mars 2009
Durée : 2h
Horaires : 20h30, dim à 16h30
Salle : Célestine
Création / Accueil : Coproduction 2009

Distribution

Travail vocal - Myriam Djémour / Assistants conception des marionnettes - Lolita Barozzi, Ariane Chenaux, Bertrand Boulanger et Kristelle Paré

Comédien(s) : Anne Barbier, Pierre-Yves Bernard, Angeline Bouille, Guillaume Édé, Baptiste Guitton, Sylvain Stawski
Musicien(s) : Quentin Allemand, Olivier Biffaud, Franck Boyron, Hervé Esquis, Julien Mathias, Sylvain Montellier, Ludovic Murat, Pierre Nentwig, Vincent Périer, Valérie Perrotin, Rémi Ploton

Direction musicale : Philippe Péatier

Décor : René Delcourt
Assistant(s) décor : Nathalie Roques, Noël Sévenier, Claire Galland, Virgile Delcourt

Conception costumes : Bruno Torres, Aurore Crouzet, Isabelle Desmazières, Bertrand Pinot
Conception marionnettes : Judith Dubois

Créateur(s) lumière : Thomas Chazalon

Résumé

Cette mise en scène de L’Opéra de Quat’sous rappelle sous une forme inattendue la modernité de l’œuvre la plus populaire de Brecht.
Dans un quartier de Londres, deux hommes s’affrontent. Mac le bien nommé est chef d’une bande de malfaiteurs. Peachum est propriétaire d’une société qui loue aux mendiants tout le matériel pour susciter la compassion et la générosité des passants : béquilles, sièges d’infirmes, membres artificiels… L’union des deux familles va précipiter une suite d’intrigues dont les remous marécageux parviendront aux oreilles de Sa Majesté en personne.
L’Opéra de Quat’sous est une pièce singulière qui traverse le temps grâce à un langage engagé. D’une grande exigence musicale, cette œuvre est une partition magnifique pour les acteurs devenus ici les opérateurs minutieux qui manipulent à vue les pantins de cet opéra féroce. La grâce du spectacle redonne vie à cette cour des miracles avec une bouleversante simplicité. Johanny Bert nous embarque dans son univers particulier où le corps des acteurs se confronte à celui des marionnettes pour dépeindre avec virulence une machine sociale de corps manipulés, exposés, vendus et mettre en mouvement
cette foule anonyme qui sert d’arrière-plan. Un théâtre de satire où la marionnette a sa place comme une tribune poétique.

Directeur de théâtre

Claudia Stavisky

Patrick Penot