Auteur(s) : Roland Schimmelpfennig
Metteur(s) en scène : Claudia Stavisky
Choregraphe(s) : Kader Belmoktar


Langue : Français

Du 22 septembre au 13 octobre 2011
Durée : 1h30 environ
Horaires : du jeu 22 sept au ven 7 oct à 20h - dim 16h - du mar 11 oct au jeu 13 oct à 20h
Salle : Grande Salle
Création / Accueil : Création 2011

Distribution

Texte français : Johannes Honigmann avec la collaboration de L. Muhleisen

Comédien(s) : Clément Carabédian, Jean-Claude Durand, Agathe Molière, Marianne Pommier, Alexandre Zambeaux

Décor : Graciela Galán

Costumes : Graciela Galán

Créateur(s) lumière : Franck Thévenon

Créateur(s) son : André Serré

Résumé

Claudia Stavisky a signé la saison dernière le premier volet d’un diptyque consacré à un auteur troublant et passionnant. Au-delà des thèmes et des histoires qu’ils proposent, Le Dragon d’or et
Une nuit arabe sont avant tout d’éblouissantes variations théâtrales sur le devenir des individus, leur représentation dans le monde et sur scène. Dans un même décor transfiguré, les personnages se jouent du temps, de l’espace et de l’action. Leurs destins entrelacés composent une fable dans laquelle le réel se confronte aux sources mythologiques. Héritiers à leur corps défendant de ces mythes fondateurs communs, les anti-héros de Roland Schimmelpfennig incarnent la fébrilité d’une civilisation occidentale dans un monde dont elle n’est plus le centre. À quel monde se préparer, forts ou faibles de ce que nous sommes ? Vues séparément, les deux pièces nous embarquent vers des horizons distincts. Ensemble, elles nous ramènent à un questionnement commun et au plaisir d’une écriture théâtrale profonde et singulière.

UNE NUIT ARABE
Dans la verticalité d’une tour désincarnée, dont le dédale renvoie à une mythologie urbaine, Une nuit arabe réunit des êtres dispersés, au sens propre comme au sens figuré. Un problème d’arrivée d’eau aux 8e, 9e et 10e étages. L’eau disparaît mystérieusement au 7e étage où Vanina rêve justement de désert et de sécheresse. De cette énigme ordinaire découle une symphonie déconcertante pour cinq personnages. La réalité se dérobe au son d’un opéra aquatique qui raconte mille et une nuits en une seule, et nous conduit imperceptiblement aux confins du réel et du songe.

Production

Production : Célestins, Théâtre de Lyon

Avec le soutien du Département du Rhône

 

 

 

L’Arche est éditeur et agent théâtral des textes représentés

Directeur de théâtre

Claudia Stavisky

Patrick Penot