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Traduction : Jean-Louis Besson, Jean Jourdheuil
Langue : Français

Du 24 au 28 janvier 2006
Genre : Théâtre
Salle : Grande Salle
Lieux de représentation : Les Célestins, Théâtre de Lyon

Résumé

Comme avec La vie de Galilée, présentée aux Célestins en 2002, Jean-François Sivadier explore l’intimité d’un grand destin. Après Brecht, c’est un grand texte de Büchner qui nous ramène à une page déterminante de notre histoire. Pour autant, La Mort de Danton ne s’en tient pas au grand théâtre de la Révolution Française. Dans ses coulisses, il dévoile la crise que traversent ses protagonistes. Jean-François Sivadier explore ce texte comme un opéra de chambre. On s’éloigne du conflit entre Danton et Robespierre pour plonger dans le conflit de chacun avec lui-même. La fresque historique devient poème lyrique et se révèle au final comme un manifeste sur l’art en tant qu’acte de résistance. Pour Jean-François Sivadier, Danton est par excellence un anti-héros. Lui et ses compagnons sont “comme des acteurs auxquels on a demandé de quitter le plateau et qui se saoulent de poésie avant de sortir ivres de la grande scène de l’Histoire”. Comme le théâtre, l’Histoire est avant tout l’œuvre et la volonté d’hommes de chair et de sueur, une histoire de doutes et de tentatives au quotidien. En nous permettant de ne pas nous laisser éblouir par la façade des grandes figures, Jean-François Sivadier nous rapproche d’elles. D’homme à homme, dans l’artisanat du fait historique.

Directeur de théâtre

Claudia Stavisky

Patrick Penot