Zoom

ressources du spectacle

galerie de photos
  • Zoom
  • Zoom
  • Zoom
  • Zoom
  • Zoom
  • Zoom

Auteur(s) : Robert Lepage
Metteur(s) en scène : Robert Lepage


Dramaturge(s) : Marie Gignac, Peder Bjurman

Langue : Français

Du 31 mai au 10 juin 2006
Genre : Théâtre
Salle : Grande Salle
Création / Accueil : Coproduction 2006

Distribution

Assistant(s) à la mise en scène : Félix Dagenais
Conception : Robert Lepage

Comédien(s) : Robert Lepage

Musique : Edvard Grieg, Jacques Offenbach, Robert Schuman

Assistant scénographe : Jean Le Bourdais

Costumes : Catherine Higgins
Conception costumes : Catherine Higgins
Créateur(s) maquillage : Nathalie Gagné

Assistant(s) créateur lumière : Nicolas Marois

Créateur(s) son : Jean-Sébastien Côté

Réalisation images multimédia : Jacques Collin

Régie Lumière : Louis-Xavier Gagnon-Lebrun
Régie son : Caroline Turcot
Régie costumes / accessoires : Isabel Poulin

Résumé

Répondant à une commande de l’Opéra Garnier, un auteur québécois s’installe à Paris afin de créer le livret d’une œuvre lyrique pour enfants, d’après un récit de Hans Christian Andersen. Son séjour provoque de surprenantes rencontres, avec le directeur de l’Opéra qui se découvre des goûts insoupçonnés, un jeune concierge passionné de graffitis et un chien qui semble en savoir long… Tous les spectacles solos de Robert Lepage sont liés aux voyages, même les plus lointains, comme avec La Face cachée de la Lune, présentée en 2003 par les Célestins. Tous impliquent aussi la rencontre de deux univers et plus encore la rencontre entre un personnage historique et des personnages contemporains. Comme Andersen, Lepage éprouve une fascination pour la technologie et les machines, pour l’imaginaire et le merveilleux, pour les lieux nouveaux et les voyages. Ses spectacles ont traversé le monde. Ils rassemblent une invention poétique et visuelle parmi les plus fortes et une forme toujours à la recherche de nouveaux procédés scéniques. Il a ici choisi de s’intéresser aux aspects les moins connus d’Andersen, jusqu’au trouble de son identité sexuelle mal assumée. En somme, à tout ce qui, sans voyeurisme mais avec un humour sans détour, permet de comprendre l’œuvre dans toute sa complexité et sa beauté farouche, bien au-delà de l’imagerie enfantine des contes d’Andersen. Cette plongée dans l’intime finit par dévoiler l’extrême lucidité d’Andersen sur le genre humain. Et lorsqu’il assiste à l’exposition universelle, c’est à la fin du romantisme qu’il assiste. Robert Lepage nous montre Andersen impuissant devant la fin d’un monde auquel il a passionnément contribué et face à l’avènement d’un autre dans lequel il n’a plus sa place.

Directeur de théâtre

Claudia Stavisky

Patrick Penot