D'après l'oeuvre de :
Jacques Offenbach
Metteur(s) en scène :
Julie Brochen
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Adaptation :
Julie Brochen
Livret :
Ludovic Halévy, Henri Meilhac
Langue : Français
Du 13 au 31 décembre
2006
Genre : Opéra
Salle : Grande Salle
Lieux de représentation : Les Célestins, Théâtre de Lyon
Assistant(s) à la mise en scène :
Élise Truchard
Comédien(s) :
Jeanne Balibar, Jean-Toussaint Bernard, Fred Cacheux, Marie Desgranges, Bernard Gabay, Antoine Gouy, Antoine Hamel, François Loriquet, Isabelle Mazin, Judith Morisseau, Cécile Péricone, Laurent Rey, Sandra Rumolino, Lucie Valon, Jean-Baptiste Verquin, Abdul Alafrez
Musicien(s) :
Vincent Leterme, Fabrice Bihan, François Girard, Carjez Gerretsen
Scénographe(s) :
Lise-Marie Brochen, Julie Terrazzoni
Costumes :
Sylvette Dequest
Créateur(s) maquillage :
Catherine Nicolas
Créateur(s) coiffures :
Catherine Nicolas
Créateur(s) lumière :
Olivier Oudiou
Régie :
Gilles Drouhard
Régie plateau :
Simon Desplébin, Marc Puttaert
Régie Lumière :
Fred Marty
Aussi intrépide et jubilatoire que la Belle Hélène ou la Grande Duchesse, la Périchole est la plus touchante des héroïnes comiques d’Offenbach. On le comprend en redécouvrant son histoire. En 1825, Prosper Mérimée publie un recueil de petites pièces. Le carrosse du Saint-Sacrement met en scène la Périchole, fameuse comédienne de Lima. Maîtresse du vice-roi du Pérou, elle se fait offrir un carrosse avec lequel elle se rend à l’église et provoque un scandale. Retournant la situation à son avantage, la jeune femme fait don du carrosse à la cathédrale pour le transport du Saint-Sacrement. La Périchole a réellement existé. Micaela de Villegas vivait au 18e siècle et avait sans doute un caractère impossible. Exaspéré de ses impertinences, le vice-roi la traite un jour de « Perra chola » (chienne d’indienne). La Périchole est née. Derrière l’opéra bouffe d’Offenbach, ou celui tragicomique que campe Ana Magnani dans le Carrosse d’or de Jean Renoir, Julie Brochen a voulu retrouver l’histoire vraie de cette Périchole. Poussant la porte du cabaret des trois cousines, nous découvrons la Périchole, la vraie, la fausse, celle de la vie, celle du roman, celle de l’opérette. Autour de Jeanne Balibar, comédiens et musiciens reprennent la trame d’Offenbach et la tradition d’acteurs qui chantent. On retrouve une Périchole libre et joyeuse, puis prise au jeu de la séduction et du pouvoir, on retrouve à la fois le Pérou de la fin du 18e et le Paris de Napoléon III. Étonnant parallèle qu’Offenbach soulignait déjà malicieusement entre un vice-roi d’opérette et l’empereur des français, courant chacun après les plaisirs. Et laissant aux artistes le soin de témoigner du temps…
Production :
Festival international d'art lyrique d'Aix-en-Provence
Coproduction :
Théâtre de l'Aquarium
Avec le soutien de :
Jeune Théâtre National