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D'après l'oeuvre de : Alain Montcouquiol
Metteur(s) en scène : Philippe Caubère


Adaptation : Philippe Caubère

Langue : Français

Du 16 au 27 septembre 2003
Genre : Théâtre
Salle : Cour couverte
Lieux de représentation : Les Subsistances
Contexte : Hors les murs

Distribution

Comédien(s) : Philippe Caubère

Scénographe(s) : Philippe Olivier, dit « Luigi »

Costumes : Christine Lombard

Régie : Jean-Christophe Scottis
Régie Lumière : Emmanuelle Stäuble
Régie son : Jean-Christophe Scottis

Résumé

Ce spectacle et le livre qui l'a inspiré rendent plus qu'un hommage à l'un des plus étonnants toreros français, Nimeno II : ils témoignent d'une véritable passion pour la vie émouvante et la carrière fascinante de celui-ci. Toutes les arènes de France, d'Espagne, du Mexique ou de Colombie frémissent encore des volutes enragées de cette "cape" d'exception.
Alain Montcouquiol est l'un des tout premiers toreros dans la France des années 60. Mais, très vite, dès qu'il met un terme à sa propre carrière, il va s'occuper de son cadet, le soutenir, l'aider, l'accompagner dans toutes ses corridas. Frémir aussi, souvent, à l'idée qu'un "toro" n'écorne tragiquement le corps de son puîné. Angoisse qui – hélas ! – s'avéra alors prémonitoire, puisque en Arles, en septembre 1989, le taureau Pai'iolero eut raison de Christian-Nimeno Il, lui brisant les os, dans la chaleur et la poussière du sable des arènes. Souffrant des séquelles intolérables et du handicap que lui causa cet accident dramatique, le jeune torero mit fin à ses jours.
Le comédien Philippe Caubère, qui avait rencontré et admiré ce prodige lors d'une novillada, en 1976 à Nîmes, avait été profondément marqué par les prouesses inouïes de Nimeno II. Lorsqu'il apprend, en novembre 1991, le décès du torero, il en est profondément affecté. Il ne sait pas encore qu'en 2002, suite à une proposition qui lui fut faite de lire des textes relatifs à la tauromachie, il choisira d'adapter le récit de Alain Montcouquiol. De cette lecture, qui émut aux larmes ses auditeurs, entre pudeur et trouble de l'émotion gorgés cependant du soleil de l'accent du sud, naît alors la conception de ce spectacle. L'acteur a sollicité, en outre, la contribution du Groupe F, concepteur d'événements pyrotechniques nationaux et internationaux (on se souvient, entre autres, de la splendide illumination de la Tour Eiffel le ter janvier 2000) pour instruire cette parole, cette confession ardentes.
Qui, hormis Philippe Caubère (doit-on encore le présenter ?), l'amateur d'épopées comiques et fantastiques, le Molière du chef-d'oeuvre cinématographique de Ariane Mnouchkine, le récitant polyphonique de son propre Roman d'acteur pouvait prendre à bras-le-corps le pari de faire rejaillir le sang encore brûlant d'une existence, d'une destinée palpitantes ?

Directeur de théâtre

Claudia Stavisky

Patrick Penot