Auteur(s) :
Serge Valletti
Metteur(s) en scène :
Michel Didym
Choregraphe(s) :
Cécile Bon
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Compagnie : Compagnie Boomerang
Langue : Français
Du 7 au 19 mars
2006
Genre : Théâtre
Salle : Grande Salle
Création / Accueil : Création 2006
Assistant(s) à la mise en scène :
Laurent Lévy, Jalie Barcilon
Comédien(s) :
Hervé Pierre, Julie Mejean-Perbost, Daniel Martin, Marc Spilmann, Johann Riche, Catherine Matisse, Charlie Nelson, Marilú Marini, Vladislav Galard, Philippe Fretun, Alexandre Charlet, Daniel Martin, Jean-François Lapalus, Patrice Bornand, Elisabeth Catroux, Gilduin Tissier, Gaëtan Vassart, Charlie Nelson, Géraldine Bourgue, Tiodhilde Fernagu, Patrice Bornand, Alexandre Charlet, Philippe Fretun
Musicien(s) :
Johann Riche
Musique :
Johann Riche, Philippe Miller
Scénographe(s) :
Laurent Peduzzi
Costumes :
Cidalia da Costa
Assistant de création des costumes :
Elizabeth Cerqueira
Créateur(s) maquillage :
Arno Ventura
Créateur(s) coiffures :
Arno Ventura
Créateur(s) lumière :
Joël Hourbeigt
Créateur(s) son :
Yann Le Quinio
Régie :
Marc Labourguigne
Régie Lumière :
Marc Labourguigne, Paul Beaureilles, Éric Blévin
Pœub est avant tout une grande comédie épique. “C’est une pièce monstrueuse” dit son auteur Serge Valletti, “parce qu’elle a besoin pour vivre de plus de soixante personnages, parce qu’elle se déroule sur une année entière, qu’elle se passe dedans, dehors et partout, qu’elle est à la fois comique et douloureuse…” Monsieur Globul, patron du pub, tue par inadvertance le redouté Clarb Brentanos. Propulsé ainsi chef de la station sept, il se retrouve impliqué au milieu d’une conflagration mondiale. Après une fuite éperdue à travers les horreurs de la guerre, ayant tout perdu, il retourne dans son ancien pub. Mais pendant son absence, sa femme a cédé l’exploitation à la collectivité. Il ne reste qu’une place à pourvoir. Une place à laquelle Globul ne s’était jamais imaginé… Les événements qui éclatent en rafale sur le parcours du personnage ont cette force inégalable de l’imaginaire en marche. “Ce sont les scènes qui accouchent des scènes, par la seule vertu des mots, la seule puissance de l’écriture. Seule la fiction fait loi” observe Michel Didym. Un flot de personnages aux noms étranges inonde la scène : Hernilgs, Clirquette, Bjak, jusqu’à une inspectrice peu ordinaire, des tamponneurs, un Nordim, un Melun, un Dick, une Marguerite… Mais si nous sommes loin d’une trame dramatique sage et ordonnée, il ne s’agit pas d’une pensée absurde et délirante. La pièce révèle une dynamique théâtrale pointilleuse autour de la figure emblématique de Globul. Il condense et ramasse les spectres de nombreuses figures familières. On rit, on chante devant la ménagerie truculente de Pœub. Mais pour Michel Didym, “passer à côté de ce tragique qu’il y a dans le rire de Valletti serait passer à côté de Valletti tout court”. Pœub en est la preuve évidente.
Production :
Théâtre National Colline, Célestins, Théâtre de Lyon
Coproduction :
Théâtre national de la Colline, Compagnie Boomerang, Célestins, Théâtre de Lyon