Auteur(s) :
Ingmar Bergman
Metteur(s) en scène :
Bénédicte Acolas
Compositeur(s) :
Yoichiro Yoshikawa
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Traduction :
Bénédicte Acolas
Langue : Français
Du 16 septembre au 8 octobre
2011
Durée : 1h15
Horaires : 20h30 - dim à 16h30
Salle : Célestine
Création / Accueil : Création 2011
Avec Sophie Marceau
Adaptation - Bénédicte Acolas / Scénographe - André Acquart
Assistante scénographe - Flore Guillemonat / Créateur lumière - Katell Djian / Créateur costumes - Olga Karpinsky et Martine Pichon / Créateur maquillage et coiffures - Catherine Nicolas / Assistante à la mise en scène - Émilie Capliez
Une femme se parle à elle-même, elle convoque son mari, son père puis sa mère, les vivants et les morts. Elle raconte sa vie avec lucidité et sincérité, dévoile son intimité et ses fantasmes. Ses fantasmes deviennent pour elle un déni du réel, un moyen de surmonter l’âpreté du quotidien, un jeu contre la société dans laquelle elle vit.
Viktoria interroge son âme et cette introspection des sentiments est un besoin comme ressource de vie. Un désir sexuel inassouvi, les trahisons, un don artistique exceptionnel, les déceptions, un amour paternel aliénant, les évitements, l’ombre envahissante de la mort. Nous sommes emportés dans l’entrelacement des mensonges et des vérités des femmes et des hommes. C’est une vie entière que nous traversons avec elle et Sophie Marceau va faire vivre le monologue intérieur de Viktoria. Elle a la beauté bergmanienne avec la force et la sensualité de ces héroïnes.
Ingmar Bergman parle de Sexe comme il parle de Dieu et de l’Art dans cette pièce. Il s’interroge sur l’intimité, les tabous et les malentendus. Maître illusionniste, il fait s’affronter les fantômes, les démons et les passions sincères de notre humanité.
Pour adapter ce monologue, j’explore à la fois le dédoublement de la personnalité de Viktoria et ses multiples voix intérieures qui l’assaillent et je souhaite montrer l’histoire d’une femme qui joue et rejoue sa vie sur scène sincère et souffrante.
« J’aurais probablement dû devenir actrice, j’aurais pu tant donner aux autres » dit-elle. J’ai souhaité que la scénographie réalisée par André Acquart soit construite sur un mode dépouillé et que l’espace traduise le paysage mental de Viktoria, enfermé et libre, à partir de panneaux métalliques structurant l’espace.
Bénédicte Acolas
Production :
Théâtre du Rond-Point - Paris, Compagnie L’Homme de la montagne
Coproduction :
Théâtre de Lorient - Centre dramatique national, Célestins, Théâtre de Lyon
Production déléguée :
Théâtre du Rond-Point - Paris, Le Rond-Point des Tournées
Avec le soutien de La Ménagerie de Verre dans le cadre des STUDIOLAB,
Les œuvres théâtrales de Ingmar Bergman sont représentées dans les pays européens de langue française par l’agence DRAMA-Suzanne Sarquier www.dramaparis.com en accord avec la Fondation Bergman www.ingmarbergman.se c/o Josef Weinberger Limited à Londres